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CATHMA
Compte rendu de la réunion du 22 juin 1990

Présents: G. DEMIANS D’ARCHIMBAUD, P. BORGARD, F, BRIEN, J.-B. et G, FERAUD, P-A. FEVRIER, M. FIXOT, F, GATEAU, C. GEBARA, I. LAFFLY, C. LANDURE, F. PAILLARD, J.-P. PELLETIER, J.etY.RIGOIR, L. VALLAURI, M. VECCHIONE.
Excusés : M. BONIFAY, M. LEENHARDT, J, PITON, C. RAYNAUD, L. et N. RIVET, P. TRONCIN.

La séance a été consacrée à la céramique provenant de trois sites de Provence orientale : Fréjus, place Formigé, Fréjus, Porte d’Orée, Antibes, chapelle du Saint-Esprit.

1. Fréjus, place Formigé.

Fouille P.-A. Février, M. Fixot, L. Rivet : étude du matériel : Y, et J. Rigoir, L. Vallauri)

Les fouilles de sauvetage effectuées en 1988 pour le réaménagement de la place devant la cathédrale, au sud du baptistère, ont révélé quatre états qui correspondent à une activité architecturale.

État 1 : L’étude du matériel sur les ensembles 540, 532 et 528 pour 1886 tessons montre 22 % d’amphores, 7 % Sig. Cl. D, 2 % Luisante, 4% DS.P., 20 % céramique pâte rouge, 2,5% modelée, 41 % de résiduel ou indéterminée, 1,2 % de CC grise.

Etat 1,5 : (ensemble 353, 354, 360, 361, 365, 573, 574)

État 2 : (ensemble 291-292) pour 291 tessons, on note 9,3 % amphores, 3 % Sig. Cl. D, luisante. 3% D.S.P, 35 % pâte rouge, 7 % CCG, 2 % modelée micacée, 40 % indét.

État 3 (ensemble 241, 251, 252, 304, 294). Pour 314 tessons 11 % d’amphores, 1 % Sig. Cl. D, 0,6 % DS.P., 18,20 %P OP rouge, 9,9 % modelée micacée, 16,5 % CCG, 43 % résiduelles.

II. Fréjus, Porte d’Orée

(Fouille réalisée en 1986 au sud de la ville, C. Gébara, I. Béraud et C. Landuré, en cours de publication Gallia à paraître 1991).

Le matériel de ce site déjà présenté à la CATHMA le 19 décembre 1986 est réexaminé en comparaison avec les fouilles de la place Formigé.

6000 tessons, dont la moitié provient d’un dépotoir Antiquité tardive et l’autre de sols de pièces révèlent un % sans les amphores de DSP : 2,4 %, cl. D : 32 %, CCG : 0,7 %, céramique à pâte claire ; 36,2 %, céramique à pâte brune: 52 %.

Les formes de D appartiennent à la première génération H61 B/59,91.

On note la quasi absence de CCG et le très fort pourcentage de céramique à pâte brune micacée, de fabrication peut-être régionale et ligurienne. Nombreux mortiers en pâte claire. Des analyses pétrographiques pourraient être faites dans la cadre de l’ATP Fréjus pour déterminer les productions micacées fréjusiennes bien connues déjà dès le Ier siècle (Rivet, RAN 1982) dont la fabrication perdure au Moyen Age.

Madame Ricq de Bouard a été contactée à ce sujet.

III. Antibes, Chapelle du Saint-Esprit

(fouilles Bats, Arcelin ; présentation: F. Brien, étude du matériel : I. Laffly, maîtrise en cours sous la direction de G. Démians d’Archimbaud).

Ce site indigène ( contenant beaucoup de matériel attique) est attesté à partir du milieu VIe siècle av. J.-C., sans que l’on puisse cependant parler du comptoir grec. L’habitat perdure jusqu’au Ier av. J.-C. mais on dispose de peu d’élément pour l’occupation au début du Ier, IIIe s. Le site s’est peut-être alors déplacé vers la mer.

Un remblai de l’Antiquité Tardive pour surélever le sol sert à la mise en place de l’édifice.

1990-22-06_01

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