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CATHMA
Compte rendu de la réunion du 14 novembre 1986

BIBLIOGRAPHIE COMMENTEE SUR LA SIGILLEE CLAIRE D

A. OUVRAGES DE BASE

Typologie très incomplète et datations totalement dépassées. Ouvrage néanmoins classique.

Typologie de base la plus largement utilisée. Présentation évolutive des formes, des plus anciennes aux plus récentes. Évolution générale confirmée par les fouilles récentes mais chronologie absolue souvent à corriger. Bien que très fournie, cette typologie est à compléter par N. Lamboglia, M.G. Fulford et l’Atlante.

Large complément typologique, parfois excessif dans les variantes. Compilation de datations à la date de l’édition. Ouvr. de référ.

Première classification de la sigillée claire. Distinction de trois groupes : Late Roman A, B et C (ce dernier groupe est, en fait, une sigillée orientale. Le groupe A correspond à la sigillée claire C de Lamb. et le gr. B aux sig. cl. A et D.

Synthèse des travaux menés sur le sujet à cette date. Introduction d’un quatrième groupe : Late Roman D (sig. chypriote).

B. PROBLEMES DE TYPOLOGIE OU DE CHRONOLOGIE.

Fouille franco-portuguaise. Pour l’Antiquité tardive, “contexte” archéologique daté par référence à un texte antique : conclusions céramologiques contestables.

Les contextes de l’Antiquité tardive sont des couches de surface, difficilement utilisables.

Fouille récente sur le quartier de La Bourse. Évolution des formes de la sig. Cl. D en trois phases (lère moitié Ve, deuxième moitié Ve-début VIe, et après milieu VIe, en fonction de repères monétaires).

Synthèse des données stratigraphiques dans le Midi de la Gaule. Distinction de trois générations de sig. cl. C et D.

11. G. BERMOND P90NTANARI, Ravenna e il porto di Classe, venti anni di ricerche archeologiche tra Ravenna e Classe, (Catalogue de l’exposition), Ravenne 1983.

Matériel abondant trouvé dans un quartier artisanal du VIe siècle. Hypothèse d’atelier local contestable.

Epave de Port-Miou, avec un ensemble clos (formes H. 61B, 68 et 91, lampes). La datation proposée (troisième quart du IVe s.) est sans doute un peu haute
(plus probablement début Ve s.).

Ensemble de céramiques scellé par des mosaïques portant des dates (fin IVe s.). On ne sait pas toujours s’il s’agit de véritable sig. cl. ou d’imitations locales.

Matériel présenté en stratigraphie. Utile pour la forme H. 68.

Fouille récente de la mission britannique à Carthage. Matériel stratifié présenté chronologiquement avec un grand nombre de variantes. Mise à jour de la chronologie de Hayes d’après les données carthaginoises.

16. D. GANDOLFI, La terra sigillata chiara de proveniente dagli scavi di Albintimilium, dans R.E.L., 1981, p. 53-149.

Nouvelle publication des sig. cl. tardives de Vintimille. Dessins refaits et datations revues.

Corrections des datations des fm. H. 61B, 67, 72, 80, 82-85, 91 et 93.

Fouille récente de la mission américaine à Carthage. Matériel présenté par contextes archéologiques. Particulièrement utile pour les couches du VIIe s.

Fouille stratigraphique. Contextes strat., notamment la fosse de spoliation. Datations proposées trop hautes ; à actualiser par D. Gandolfi.

Matériel inédit (provenant notamment de l’épave de l’anse Gerbal à Port-Vendres). Datations approximatives. Indispensable pour la forme Martin NV IV (= Ostia III, n° 128).

 Nouvelles données chronologiques (apparition précoce de la fm. H. 104A).

Couches liées à la construction d’un rempart du milieu du Ve s. particulièrement intéressant pour les formes 58 et 59.

Fouille sur le Palatin. Contexte arch. riche et intégralement publié et daté par un lot de monnaies des années 430/440. Datations probablement un peu hautes.

P. ARTHUR, Naples: notes on the economy of a dark Age city, dans Papers in Italian Archaeoloqy N, Part IV Classical and Medieval Archaeology, B.A.R. International Series 246, Oxford 1985, p. 247-259.

 Même secteur de fouille. Autre contexte, assez pauvre, mal daté (VIIe s. ?).

Publication de la céramique de deux nécropoles lombardes du nord de l’Italie. Formes 99 et 105 dans des tombes datées par du mobilier métallique de la fin du VIe-début VIIe s.

C. RÉFLEXIONS D’ENSEMBLE

Problèmes d’échanges commerciaux. Une des premières discussions sur l’origine des sig. cl.

Discussion entre cet auteur, P.-A. Février, N. Lamboglia, A. Carandini et J.W. Hayes.

Réaction à l’ouvrage de Hayes et discussion générale sur le commerce à la fin de l’Antiquité.

Discussion générale.


BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE SUR LES AMPHORES TARDIVES

A. OUVRAGES DE BASE

Nouvelle classification d’une documentation abondante réunie en Catalogne. Amphores tardives (à partir du IIIe s.) de provenances diverses (Espagne, Afrique, Orient, etc.). Datations souvent approximatives mais ouvrage utile.

Classification de base des amphores orientales (Turquie, Palestine, Egypte) présentes en Occident.

Synthèse sur les amphores africaines du Haut Empire à l’Antiquité tardive. Descriptions, datations, diffusions, contenus. Très utile pour les amphores cylindriques de grande dimension.

Classification de base des amphores africaines cylindriques du Bas Empire.

B. COMPLEMENTS TYPOLOGIQUES OU CHRONOLOGIQUES.

Pour des références typologiques uniquement.

Matériel des monastères coptes de Basse Égypte. Utile pour les amphores orientales et notamment égyptiennes. Typologie et datations.

Epaves ayant livré un grand nombre d’amphores africaines cylindriques et de spatheia. Datation à utiliser avec prudence (notamment, compléter la datation du Dramont E avec Santamaria).

Synthèse sur la typologie des amphores africaines et orientales (diffusions et datations). Attention, le même type ne porte pas le même numéro à Carthage et à Sidi Khrebish.

Documentation (surtout photographique) sur les amphores orientales. Particulièrement utile pour la forme Late Roman Amphora 3.


BIBLIOGRAPHIE DES DS.P.

GENERALITES

Une véritable étude des poteries paléochrétiennes dites alors “Wisigothiques” fut amorcée en 1904 par J.DECHELETTE dans Les vases céramiques ornés de la Gaule romaine, t.II.

Généralités, catalogue des formes, listes des sites par régions.

Étude esthétique d’une décoration.

Catalogue et approche des symboles.

GROUPE LANGUEDOCIEN

Ces articles s’attachent surtout à l’aspect technologique et stylistique de la question et donnent des éléments de chronologie.

Matériel de Vendres. Catalogue et photographies. On note deux citations de Déchelette: «Leur décor présente d’ailleurs un intérêt tout particulier: pour la première fois, nous allons rencontrer sur la poterie de la Gaule les motifs symboliques de l’art chrétien» et «...la poterie de la Gaule, à décor estampé, peut être attribuée au Ve siècle». Fait état d’une découverte par un certain Tournal «un vase du Musée de Narbonne fut trouvé dans une sépulture à côté de monnaies d’Arcadius (383-408) ».

Dessins approximatifs pour les décors ? Matériel antérieur à un incendie vers la fin du IVe ou le tout début du Ve siècle. Seul élément de datation, dans le “temple” : monnaies de 383 à 388.

Liste des sites et photo d’un plat de “céramique paléochrétienne du Combalou”.

Photo d’un tesson et d’une monnaie de 491-518. La connexion des deux éléments n’est pas certaine.

Quelques tessons languedociens, dont des poinçons sur terre orangée retrouvés ailleurs sur gris.
Deuxième moitié du IVe siècle d’après une monnaie.

Fait une distinction curieuse pour la chronologie: “Je pense... que la céramique guillochée correspond en gros au IIIe siècle et que la céramique estampée doit être classée au siècle suivant” (1)

Petite étude sur les motifs de têtes, ou plutôt de bustes.

Une forme 6 à décor de buste sous des arcatures trouvée dans une sépulture, fait rare, avec une lampe “dite chrétienne du Ve siècle”.

Dessins et photos de DS.P. probablement languedociennes. Ville détruite en 455. Céramiques de la première moitié du Ve siècle.

Formes 35 (biconvexes). Dépotoir, monnaies de la deuxième moitié du IVe et du tout début du Ve siècle (Aude). Extrait d’un lot de 1100 tessons. Évolution et pourcentage de l’orangé vers le gris. Dessins et photos. Bibliographie dans les notes.

Répartition des groupes languedociens et provençaux, ce dernier mieux représenté sur les côtes.

F.1, 6, 16, becs tubulaires. Décors classiques et figuratifs (quadrupèdes). Atelier.

Fin IVe s.-début Ve s.

Sections et dessins. Après une réfection de la deuxième moitié du IVe siècle.

Matériel découvert sur le “Puech de Fayssels”. Photos d’une f.16, f.15, fragments d’assiettes “probablement postérieures au IVe siècle”.

Important catalogue illustré.

Catalogue d’un matériel en partie propre à Carcassonne. Schémas d’associations de poinçons.

Il s’agit certainement d’un matériel provenant d’un atelier particulier. Il est homogène, particulièrement dans sa pâte. Associé à de nombreuses lampes chrétiennes (chrismes) et de leurs moules. Daté par 21 monnaies entre 355/365 – mais si la production orangée domine, le répertoire des formes, comprenant des f. l et 3, n’appartient pas à la première génération des DS.P., curieusement les fragments unis sont dissociés des fragments décorés, alors que certains peuvent appartenir à la même pièce (particulièrement pour la f.8).

Deux autres éléments de chronologie avancés par le même auteur : Michel PY et Claude RAYNAUD, Stratigraphie du Marduel (Saint-Bonnet-duGard, Gard), I. Les sondages préliminaires, dans Doc. d’Archéol. Mérid., 5, 1982, p.5-32. Tout début de la production des DS.P., peu après le milieu du IVe s.

Catalogue et répartition des motifs dans l’Hérault et dans l’Aude.

Selon les secteurs, les DS.P. sont situées dans un contexte fin IVe s., ou tout début du Ve s., ou au milieu du Ve siècle.

GROUPE ATLANTIQUE

Les auteurs s’attachent surtout à l’interprétation symbolique des décors Peu d’indications chronologiques.

Deux fragments de plateaux en “terre noire”. L’un porte une palmette décorée d’un cerf (gravé à l’envers)."Dans l’iconographie chrétienne, le cerf est l’image de l’âme humaine".

Une très belle et précise gravure d’une rouelle au cerf. Fouilles de la place Saint-Pierre. Contexte: grands bronzes de Justinien frappés à Constantinople et à Carthage.

Bordeaux, fouilles de l’ancienne rue Sainte-Hélène, près de la cathédrale Saint-André. 4 planches gravées sommairement mais avec une grande précision qui permet l’identification. “L’intention symbolique est ici évidente et la multiplicité des signes bien conforme aux idées des premiers chrétiens...” Signale d’autres poteries qui paraissent être de la D.

“Nous croyons que les poteries dont nous allons parler ici ont servi à la célébration du culte chrétien”. VIe ou peut-être même VIIe siècle (monnaies bordelaises). Étude des inscriptions figurant sur certains poinçons.

Nombreux parallèles entre les Écritures et les motifs. Représentation des pièces, dont quelques vases aujourd’hui disparus, par la reproduction de frottis. Apparaît au IVe (monnaies de Constantin, Gratien, etc... dans même niveau).

Présente une vingtaine de fragments inédits trouvés dans les fouilles de l’ancien évêché.

“Représentation des symboles chrétiens des premiers temps”. Illustré par des frottis mélangés de textes. Ve et VIe siècles.

Plats de Saint-Fort-sur-le-Né et six autres sites. Unique poinçon signé: EX OFICINA EOSTOCI (Eustochius, nom grec que l’on trouve dans les fastes épiscopaux de la Gaule des Ve et VIe siècles). Illustré de bonnes photos. “... le débat n’est pas tranché entre les partisans d’une datation haute (Bas Empire) et ceux d’une datation tardive (VIe-VIIe siècles); des distinctions peuvent apparaître suivant les régions: par exemple, les ateliers du groupe provençal semblent avoir dans l’ensemble exercé leur activité avant ceux du groupe atlantique...”.

Catalogue et tests de méthodes classiques et informatisées.

Bref historique, situations des trouvailles dans Bordeaux. Quelques pièces très bien dessinées de Saint-Christoly. A propos du changement de dénomination, M. Gauthier remarque que"l’ornementation est souvent géométrique" et “Des symboles chrétiens figurent aussi dans ces productions, mais ils n’en constituent qu’une faible partie” (ce que contredit l’illustration). (Sur 107 poinçons que nous avons recensés, 42, soit près de la moitié, présentent des symboles chrétiens.; Le style d’après M. Gauthier est un indice chronologique: VIe ou VIIe siècle

Catalogue et illustrations précises. Datation: Ve-VIe, en comparaison avec des mosaïques ou des sarcophages.

GROUPE PROVENCAL

Poterie grise décorée de rouelle et palmette, époque wisigothique d’après Déchelette."Observations faites par G. Vasseur lors de la construction de la caserne au Fort Saint-Jean. recensement du matériel, photos couleurs de vases grecs., rappel des principales trouvailles sur le territoire de Marseille.

Généralités et étude du matériel. Dessins de poinçons à considérer avec prudence.

Une f.3 décorée de rouelles.

Catalogue et détermination d’un atelier probable du Haut-Var.

165 tessons de céramique paléochrétienne, faciès provençal, presque 407 de f. 18.

Évolution des formes de DS.P. selon les phases.

Vases tardifs unis ou à guillochis.

Étude de la céramique de l’antiquité tardive recueillie au cours des divers sondages.

Étude du matériel de l’antiquité tardive: sigillée claire D, DS.P. et commune grise.

Étude du matériel recueilli au cours des fouilles dans l’ancien palais de l’Archevêché. Céramique de l’antiquité tardive: claire D, DS.P. et commune grise.

Étude de quelques exportations languedociennes en Provence, notamment à Aix, Pélissanne, Saint-Julien-les-Martigues. Possibilité d’existence d’un atelier local près de Martigues.

Autres régions

DS.P. Atlantiques et céramiques apparentées.

“Quelques tessons de sigillée grise paléochrétienne (fig.13b) ont été sortis des tranchées de fondation du transept ou de la nef...”.

Une assiette de f. l avec rouelles simples sur le marli.

Une assiette de f. l dont le marli est décoré de rouelles et de faux godrons sur le bord. Un bol décoré de palmettes.

Espagne

Première mention de cette céramique dans la Péninsule ibérique, sans que l’on distingue Claire D et DS.P.

Exportations Languedociennes et Provençales sur les côtes méditerranéennes.

Liste des sites et carte de répartition.

Étude de céramiques tardives de la villa de “Banos de Valdearados (Burgos)”, carte de répartition des DS.P., statistiques des formes et des couleurs par région, bibliographie.

Catalogue illustré Un seul renseignement positif: à Barcelone, même quantité de D et de DS.P., tandis qu’à Elche (Alicante) la D domine.

Italie

Cinq tessons signalés dans cette publication, c’est un point intéressant jusqu’à présent, aucun fragment n’avait été publié, en Italie, au-delà de Gênes. Datation proposée: Ve s.

Un bol de f.3.

Portugal

Formes et décors. Catalogue d’un lot étiquetté “Les Arpillères, route de Chêne”, en réalité du groupe atlantique.

Étude des formes et des poinçons, carte de répartition, bibliographie.

Généralités et étude du matériel. Mise en évidence de relations avec la basse vallée du Rhône.

Catalogue des DS.P. trouvées à Yverdon avec leur contexte: sigillées d’Argonne, grises communes, vases en pierre ollaire, céramiques vernissées, monnaies.

Photos de deux fragments: un marli de f.l et un bol de f.18.

Une f.6 ou 18 portant le même chrisme que 1 assiette de Sézegnin, sous des arcatures. Une f.15 à décor de carrés jointifs comme dans l’Aude (?).

Une f.8 avec des palmettes sur le fond et une rouelle-chrisme sur l’extérieur de la lèvre.

Deux hauts de bols et une assiette.

Algérie

“Un seul fragment de f.3 trouvé dans un dépotoir” (rens.J.Baradez).

Maroc

Nombreux tessons de sig. cl. D, seulement 3 tessons de DS.P. provenant de “Lixus ou de Sala”, sans précisions. Chronologie des DS.P. entre 350 et 450.

Sig.claire A et D, sig. paléochrétienne grise, monnaie de Théodose. (L’étude de la céramique sera faite ultérieurement par Naima KATIB).

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