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CATHMA
Compte rendu de la réunion du 23 janvier 1984

Présents : J.C. ALCAMO, G. DEMIANS D’ARCHIMBAUD, M. BONIFAY, A. KAUFFMAN,  M.T. LLOPIS, J.P. PELLETIER, L. RIVET, L. VALLAURI
Excusés : J. et Y. RIGOIR, C. RAYNAUD

GDA demande aux personnes présentes si elles veulent être rattachées au L.A.M.M. comme chercheur associé.

I. DEMANDE DE SUBVENTION

Le dossier CATHMA présenté à l’E.P.R. après visite auprès de M. LANGEVIN, et communication téléphonique avec A. NICOLAS ne semble pas pouvoir bénéficier de subventions : le patrimoine étant exclu pendant 4 ans.
Le patrimoine est exclu également du contrat CNRS/Région, où aucun accord n’est prévu avec les Affaires Culturelles. Budget de 200 millions annuels E.P.R ; 75 millions C.N.R.S. 2 postes de chercheurs C.N.R.S. 2 postes ITA CNRS (loi cadre réservée aux sciences humaines et de la vie).
Le problème reste donc d’obtenir des moyens par une autre filière. D’après M. NICOLAS, le projet rédigé était très bon dans sa forme.
L. RIVET propose de lancer une A.T.P. GDA rappelle que c’est le C.N.R.S. qui lance les programmes de recherche et que le dossier C.A.T.H.M.A pourrait rentrer dans le cadre de l’archéologie métropolitaine l’année prochaine (?) ou cette année. Le dossier doit être transmis en 30 exemplaires avant le 15 février 1984. Le projet pourrait être présenté au nom de l’association sans que GDA apparaisse comme président, étant elle-même à la commission de l’archéologie métropolitaine.
I1 faudrait modifier le projet, en supprimant les demandes d’équipement et en insistant sur les besoins en vacations pour le traitement du matériel (intégrer l’évaluation du coût du traitement des céramiques de la Bourse, calculée par M. BONIFAY et présentée au Conseil Supérieur Devis de 34 OOG Meures soit 4 personnes pendant 12 mois : 286 vacations AFAN, soit 150 millions d’anciens francs En réduisant pour une étude partielle, 20% de tessons dessinés, 30% de fiches : 27 millions.
Ne pas insister sur le projet d’exposition itinérante, internationaliser le projet (relations avec des chercheurs espagnols, italiens, maghrébins), intégrer les travaux universitaires (thèses et maîtrises en cours sur la céramique du Haut Moyen-Age).
Après contact pris auprès de M. GOUDINEAU (à la sortie de la réunion à 17 H.), le projet CATHMA pourrait être présenté (250 demandes prévues), une vingtaine de retenues et peu de moyens en définitif par contrat ...Il faudrait que le siège de l’association ne soit pas au laboratoire et qu’un nouveau président soit nommé (L. RIVET ?)

GDA présentera également le projet CATHMA à M. Gauthier en insistant sur les besoins réels en vacations.

II. COLLOQUE DE SIENNE (8 au 13 octobre 1984)

La liste des communications françaises retenues a été transmise au secrétariat du colloque international sur la céramique. La communication collective CATHMA a été définie comme suit

“La céramique du Haut Moyen Age en France méridionale : éléments comparatifs et essai d’interprétation”

Plan proposé

I1 faudrait également insister sur les sources de production en intégrant les analyses de M. PICON, si ce dernier est d’accord pour poursuivre le travail commencé pour les D.S.P. Des échantillons collectés sur tous les sites en question, pourraient être soumis par groupe, avec définition de notre problématique : ex : les céramiques à pâte brune, régionales ou orientales ? sans analyser toutes les céramiques du HMA. certaines communes pourraient être retenues afin de résoudre des problèmes d’origine.

La carence des niveaux tardifs, sur “250 ans” (VIIe-IXe), pose un problème (carence monétaire et vide stratigraphique), comment les mettre en évidence ? et relier l’étude des céramiques du Xe où quelques sites commencent à donner du matériel précis et daté (Saint-Symphorien de Buoux, Apt, Cucuron).

La communication pourrait être centrée sur les Ve-VIIe s. sur les associations D.S.P./Cl. D/C.G. et complétée par les données Xe siècle (céramiques lissées, trouvées en association avec des céramiques d’importation glacurées comme à Cucuron. Une communication ultérieure pouvant être réservée pour les problèmes spécifiques : IXe-Xe-XIe siècles afin d’éviter de doubler la communication du colloque de Valbonne 1978. Pour une meilleure connaissance de la céramique de cette époque, les céramiques d’Argonne seraient à redater (Colardelle en Alsace...), un recensement précis du bec tubulaire pourrait être fait. Relire à ce sujet les synthèses de LOBBEDEY, HUBENER et les premiers travaux de S. GAGNIERE.

M. BONIFAY propose d’intégrer également les céramiques importées du type forumware, late romane C, céramiques peintes (absentes!...) et GDA de signaler les tessons estampés à la roulette minoritaires mais qui existent dans des couches du H.M.A.

En définitif, pour la prochaine réunion de travail, il est demandé de préparer une présentation d’une page sur les sites définissant son importance, ses caractéristiques socio-économiques, sa périodisation ; d’apporter les dessins des céramiques Cl. D , DS.P., C.G ; “les tableaux des comptages céramologiques

Après confrontation des dossiers des formes (DSP/Cl. D/C.G.) de La Bourse, La Gayole, Saint-Victor, Hortus, Saint-Julien les Martigues, Le Pontiard, Apt... trois phases semblent pouvoir être distinguées :

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