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CATHMA
Compte rendu de la réunion du 04 janvier 1985

Présents : G. Démians d’Archimbaud, M. Bonifay, J. et G. Feraud, M. Picon, C. Raynaud, F. Richez, Y. et J. Rigoir, L. Rivet, L. Vallauri, F. Villedieu

Cette dernière séance de travail consacrée à l’étude de la sigillée claire a mis en évidence la difficulté de séparer avec précision les différentes catégories proposées par Carandini.

Sans négliger l’aspect des pâtes, la classification Hayes reste la plus pratique pour les formes.
Deux groupes se différencient nettement pour la Claire Africaine : la C tardive et la D2 (pâte spécifique).
Cependant les ateliers producteurs tunisiens et les argiles locales restent encore très peu étudiés (4 ou 5 connus par M. Picon et une douzaine recensée par les anglais). Parmi tous ces ateliers, certains seulement ont exporté leur production. L’étude des argiles italiennes étant par ailleurs plus avancée, H. Picon pense possible de différencier une production italienne type Ravenne.

Pour la Late Roman C, le problème semble plus simple : les analyses physico-chimiques ayant confirmé la présence d’un gros atelier exportateur (Phocée).

Les analyses de pâte de sigillée claire africaine pourraient donc se faire sur les formes les plus largement répandues qui ont varié dans le temps, et sur des groupes plus marginaux dont la chronologie est plus précise.

Le matériel proposé pour analyse a donc été choisi parmi un lot important de matériel, en fonction d’une chronologie et d’une typologie précises, provenant des sites de Marseille-Bourse, Saint-Victor, Saint-Julien-les-Martigues, Saint-Blaise et La Gayole.

Pour les productions : 7 groupes de pâtes ont été retenus

Pour les ateliers producteurs, échantillonnage de l’atelier tunisien d’Hailfuz et de l’atelier ravennate.

La prochaine séance de travail aura lieu le lundi 6 mai à 9H (salle 024).
Elle sera consacrée à l’étude des DS.P. Y. et J. RIGOIR présenteront l’édition expérimentale de leur dernier catalogue des formes provençales (éd. du C.R.A.).

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